Lisibilité
(notion qui s’exprime conventionnellement en degrés)
Un texte écrit possède des particularités de surface : des phrases longues, moyennes, ou brèves, des mots longs, moyens, ou courts. Ces particularités d’ordre visuel déterminent la complexité du texte.
Des phrases très longues dotées de mots longs (comme chez Proust) offrent un degré de lisibilité plus faible que des phrases brèves dotées de mots courts (comme les bandes dessinées, ou les histoires pour enfants).
Cette notion de lisibilité est associée directement à la mémoire de travail, qui possède ses propres contraintes. Par exemple, on considère en moyenne qu’une personne retiendra un maximum de sept mots en mémoire immédiate : une phrase écrite de quatorze mots risquera de n’être retenue qu’à moitié, ce qui la rendra peu lisible.
Inversement, une phrase de quatre ou cinq mots sera libible à cent pour cent (à condition que les mots eux-mêmes soient d’une longueur moyenne ou petite).
Il ne faut pas confondre la lisibilité et l’intelligibilité. La lisibilité concerne la forme (ce qui est vu) alors que l’intelligibilité relève du fond (le contenu, le sens).
Sur le plan pédagogique, l’enseignant a tout intérêt à vérifier si les textes proposés aux élèves sont lisibles. Il existe pour cela des méthodes de calcul qui prennent en compte le nombre de mots par phrase et le nombre de lettres par mot (voir par exemple les formules de Flesh). Mais à n’en pas douter le bon sens de l’enseignant permettra plus rapidement, à vue d’oeil, d’apprécier la lisibilité d’un texte.
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