Test01
 
Batterie de pages de lecture en environnements
C+V+C / 
et  
C+V / +C
(chaque lien mène sur le test)
bal
bar
cal
car
dar
fal
far
gal
gar
pal
par
pas
sal
sar
tar
val
var
Résultats :
Pour mettre à l'épreuve les résultats du test01, à savoir que l'apprenti-lecteur tente de transformer une syllabe fermée en une syllabe ouverte (conformément aux fréquences du français oral, autrement dit de la phonologie du français, mais également de l'arabe), j'ai élaboré un programme en langage Perl qui m'indique les répartitions de syllabes ouvertes et syllabes fermées dans un texte... écrit.
Bien que l'algorithme que j'ai écrit ne soit pas parfait pour la reconnaissance de ces syllabes orales, j'obtiens les résultats suivants qui vont tout à fait dans le sens de ma proposition d'une rection idiophonologique dans l'acte de décodage. Ce travail a été effectué sur les cinq manuels de lecture, mais on peut le faire aussi sur le corpus de référence.
Pourcentage des syllabes fermées : 32 % ;
Pourcentage des syllabes ouvertes : 68 % .
Pour que ma théorie soit valide, on doit donc s'attendre à ce que les erreurs de lecture reflètent cet état phonologique, et que les contraintes phonotactiques entraînent un nombre d' erreurs inversement proportionnelle aux fréquences du type de la syllabe à lire (en d'autres termes, plus un type de syllabe est présent en la langue, plus les erreurs seront nombreuses en lecture sur l'autre type de syllabe qui tendra à s'aligner sur le type le plus fréquent).
Effectivement, les résultats dépouillés du test01 montraient qu'il y avait :
Pourcentage d'erreurs sur les syllabes fermées : 71,22% ;
Pourcentage d'erreurs sur les syllabes ouvertes : 28,78%.
Je pense qu'on peut donc affirmer l'existence d'une contrainte phonotactique très forte en structure sous-jacente lors de l'acte de décodage chez l'enfant apprenti-lecteur (au stade pré-orthographique). Cela peut se résumer par la matrice suivante : (C1 : consonne en attaque de syllabe ; C2 : consonne en coda ; V1 : rime de syllabe).
C1V1C2 > C1C2V1
qui se lit : une syllabe Attaque consonantique + rime + coda
devient Attaque consonantique + consonne + rime (ou Branchante + rime).
L'implication pédagogique serait d'enseigner davantage l'oral pour apprendre à lire, et particulièrement des comptines qui volontairement ne respecteraient pas les fréquences phonologiques des syllabes ! Ces comptines par conséquent devraient posséder des mots avec une prédominance de syllabes fermées pour habituer l'oreille du jeune enfant, afin qu'il puisse éviter de tomber dans le piège des contraintes phonotactiques.
Lecture de ce tableau : 18,82% des erreurs portent sur les trigrammes étudiés.
 
Ces erreurs de lecture sont provoquées pour 28,78% des cas dans les syllabes ouvertes, et pour 71,22% des cas dans les syllabes fermées.
 
Les syllabes fermées apparaissent donc plus fragiles et, dans 71,22% des cas, elles sont transformées en syllabes ouvertes.
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Bonne navigation. Contactez-moi pour avoir des copies de certains contenus.  Jean-Marc Muroni